Le jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur

Publié le 20 Mars 2008

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Le jeudi saint : Messe du soir du Jeudi-saint en mémoire de la Cène du Seigneur


Les lectures du jour

Ex. 12,1-8.11-14.
Dans le pays d'Égypte, le Seigneur dit à Moïse et à son frère Aaron :
« Ce mois-ci sera pour vous le premier des mois, il marquera pour vous le
commencement de l'année.
Parlez ainsi à toute la communauté d'Israël : le dix de ce mois, que l'on
prenne un agneau par famille, un agneau par maison.
Si la maisonnée est trop peu nombreuse pour un agneau, elle le prendra avec
son voisin le plus proche, selon le nombre des personnes. Vous choisirez
l'agneau d'après ce que chacun peut manger.
Ce sera un agneau sans défaut, un mâle, âgé d'un an. Vous prendrez un
agneau ou un chevreau.
Vous le garderez jusqu'au quatorzième jour du mois. Dans toute l'assemblée
de la communauté d'Israël, on l'immolera au coucher du soleil.
On prendra du sang, que l'on mettra sur les deux montants et sur le linteau
des maisons où on le mangera.
On mangera sa chair cette nuit-là, on la mangera rôtie au feu, avec des
pains sans levain et des herbes amères.
Vous mangerez ainsi : la ceinture aux reins, les sandales aux pieds, le
bâton à la main. Vous mangerez en toute hâte : c'est la Pâque du Seigneur.
Cette nuit-là, je traverserai le pays d'Égypte, je frapperai tout
premier-né au pays d'Égypte, depuis les hommes jusqu'au bétail. Contre tous
les dieux de l'Égypte j'exercerai mes jugements : je suis le Seigneur.
Le sang sera pour vous un signe, sur les maisons où vous serez. Je verrai
le sang, et je passerai : vous ne serez pas atteints par le fléau dont je
frapperai le pays d'Égypte.
Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une
fête de pèlerinage. C'est une loi perpétuelle : d'âge en âge vous la
fêterez. »


Ps 116(115),12-13.15-16.17-18.
Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut, j'invoquerai le nom du Seigneur.
Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur, ton serviteur, le fils de ta
servante, moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce, j'invoquerai le nom du
Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur, oui, devant tout son peuple,


1 Co 11,23-26.
Je vous ai pourtant transmis, moi, ce que j'ai reçu de la tradition qui
vient du Seigneur : la nuit même où il était livré, le Seigneur Jésus prit
du pain,
puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui
est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est
la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites
cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez à cette
coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne.


Jn 13,1-15.

Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de
passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans
le monde, les aima jusqu'au bout.
Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote,
fils de Simon, l'intention de le livrer,
Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de
Dieu et qu'il retourne à Dieu,
se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la
ceinture ;
puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des
disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture.
Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur,
tu veux me laver les pieds ! »
Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ;
plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus
lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais
aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de
se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non
pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous
n'êtes pas tous purs. »
Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à
table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ?
Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je
le suis.
Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous
aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres.
C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi,
comme j'ai fait pour vous.


Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris




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